Pour éviter les dégâts d’eau: le dispositif antirefoulement

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Pour éviter les dégâts d'eau : le dispositif antirefoulement

Les inondations au sous-sol représentent la principale source de réclamations auprès des assureurs. Bien des gens qui ont aménagé leur sous-sol à grand frais restent marqués à la suite d’un refoulement d’égout et se prennent à surveiller le sous-sol quand la pluie tombe un peu trop dru.

Qu’arrive-t-il dans de tels cas? Lors de pluies diluviennes, les systèmes pluviaux municipaux ne peuvent plus absorber le trop-plein et refoulent l’eau qui trouvera son chemin dans la maison. Ce sont alors les appareils de plomberie au-dessous du niveau de la rue qui risquent de déborder. Dans le cas de constructions à toit plat muni d’un drain, la pluie s’engouffre dans le drain et peut se buter contre l’eau de refoulement du système municipal : les appareils à l’étage peuvent alors déborder.

Autre scénario : toujours la pluie, mais cette fois les drains français sur le pourtour de la maison l’acheminent vers un puisard muni d’une pompe et si la pompe ne part pas (lors d’une panne électrique, par exemple), l’eau peut encore s’accumuler au sous-sol.

Un simple système mécanique permet d’éviter bien des déboires : le dispositif antirefoulement. Après des sinistres à répétition, votre assureur peut exiger l’installation d’un tel dispositif, une note salée, car bien souvent il faut briser la dalle de plancher pour ce faire. Devenu la norme en nouvelle construction, le dispositif ne se retrouve pas nécessairement dans les maisons de plus de 40 ans, selon Patrick Thorn, président des Ateliers de plomberie Rive-Sud, un membre de la bannière Réno-Maître de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

On distingue deux types de dispositifs : le dispositif normalement ouvert et le dispositif normalement fermé. Dans le cas d’une habitation unifamiliale, le dispositif normalement ouvert prévaut. Le fonctionnement en est simple : un clapet laisse sortir l’eau de l’habitation, mais se soulève pour l’empêcher d’entrer en cas de refoulement. Dans le cas d’une habitation à logements multiples, on se sert plutôt du dispositif normalement fermé, car le voisin du haut pourrait vider son bain au moment du refoulement, ce qui pourrait aggraver le problème. Il pourrait s’agir d’un branchement en T sur la colonne de chute (sous le plancher du rez-de-chaussée) qui détourne l’eau vers l’extérieur. 

Ces dispositifs demandent cependant un minimum d’entretien, car avec les années, le savon et les débris, ils peuvent s’obstruer. « Les autorités municipales arguent souvent le manque d’entretien dans les cas qui parviennent à la cour », explique notre expert. Il existe un bouchon de regard qui permet justement de s’assurer que le mécanisme fonctionne bien et qu’il n’est pas rouillé. Malheureusement, à la suite de rénovations, il peut parfois devenir plus difficile d’accès. Loin des yeux…

Une nouvelle technologie qui ne nécessite aucun entretien et s’autonettoie a vu le jour récemment. Muni d’un panneau de contrôle et de sondes, il s’agit d’un ballon électropneumatique qui se déploie en cas de refoulement et se moule aux irrégularités des tuyaux. Il assure donc une bien meilleure étanchéité et résiste beaucoup mieux à la pression de l’eau. Le grand avantage : il n’est pas nécessaire de briser la dalle de plancher pour l’installer.

Si vous cherchez à protéger votre maison des risques d’inondation, la bannière Réno-Maître de l’APCHQ peut vous aider à trouver des experts rénovateurs certifiés en plus d’offrir une garantie sur les travaux et du financement grâce au Réno-prêt. Vous trouverez les coordonnées d’un membre près de chez vous au www.APCHQ3D.com.

Source : La bannière Réno-Maître de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

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