Dépôt du rapport du comité interministériel sur la mérule pleureuse

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La ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation, Mme Lise Thériault, a déposé aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, le rapport du comité interministériel sur la mérule pleureuse. Ce comité avait principalement pour mandat de documenter la situation des bâtiments contaminés par ce champignon et de formuler des recommandations au gouvernement du Québec.

Dirigé par la Société d’habitation du Québec (SHQ), ce comité était composé de représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux, du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, du ministère de la Sécurité publique et de la Régie du bâtiment du Québec.

Dans son rapport, le comité insiste sur la nécessité de bien entretenir les bâtiments et d’intervenir rapidement lors de la découverte d’une infiltration d’eau ou d’un taux d’humidité excessif. Le champignon, qui se nourrit de bois et qui entraîne sa décomposition, a besoin de ces conditions pour se développer et éventuellement causer des dommages à la structure des bâtiments. Le rapport se fait rassurant et précise qu’il est possible d’intervenir de façon efficace et sécuritaire pour corriger la plupart des problèmes causés par la mérule pleureuse, surtout s’ils sont découverts suffisamment tôt.

Citation

« Lorsque j’ai été nommée ministre responsable de l’Habitation, un de mes premiers engagements a été de rendre public ce rapport; et voilà qu’aujourd’hui, nous y sommes. Je voulais m’assurer qu’au moment de le déposer, tout serait prêt pour que l’on puisse aller de l’avant, dès maintenant, avec des recommandations concrètes. Notre gouvernement entend donner suite aux recommandations du rapport pour permettre au Québec de développer une expertise afin de prévenir la présence de la mérule et de l’éliminer. La mise en place des recommandations est un premier pas, il reste d’autres étapes à franchir. Je veux rassurer les membres du Regroupement mérule pleureuse Québec sur le fait que notre gouvernement sera à leurs côtés pour trouver des moyens qui les aideront à passer à travers cette épreuve difficile. » – Lise Thériault, ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation

Faits saillants: les cinq recommandations du rapport :

1.Informer adéquatement la population afin qu’elle soit en mesure de prévenir la contamination ou de prendre des décisions éclairées en cas de contamination;
2.Mettre en place des méthodes reconnues pour identifier la mérule et formuler des directives pour encadrer les travaux de décontamination et d’élimination des matériaux;
3.Former les professionnels du bâtiment pour qu’ils puissent identifier la mérule et proposer les travaux de décontamination et de réhabilitation appropriés;
4.Étudier les effets psychosociaux chez les personnes aux prises avec un cas de contamination;
5.Suivre la situation sur la présence de la mérule au Québec et poursuivre l’acquisition des connaissances.

– Une maison bien construite et bien entretenue est normalement à l’abri de la mérule pleureuse. Il faut procéder à des inspections régulières des bâtiments en s’assurant que la ventilation est adéquate, qu’il n’y a pas de bris de l’enveloppe extérieure, ni de fuite d’eau, ni d’odeur suspecte.

– Afin d’aider le comité à maintenir à jour l’état de situation, les citoyens aux prises avec des problèmes de mérule pleureuse sont invités à remplir la déclaration volontaire et confidentielle sur le site Web de la SHQ. Le comité a pu répertorier une trentaine de cas de contamination depuis 2010 au Québec en tenant compte des informations disponibles, c’est-à-dire des cas médiatisés, de ceux qui ont fait l’objet d’une décision juridique et de ceux qui ont fait l’objet d’une déclaration volontaire à la SHQ.

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