La construction d’habitations plus saines constitue un point de départ important en matière d’environnement. Vous prévoyez vous faire construire une habitation neuve? De nombreux entrepreneurs sont en mesure de vous offrir des produits et services adaptés à vos besoins tout en respectant vos préoccupations environnementales.

La sélection même des matériaux de construction devrait se faire en fonction de critères relatifs à l’environnement et à la santé. Quatre indicateurs permettent de déterminer sur quelle composante environnementale un matériau de construction a un impact : la consommation d’eau; l’efficacité énergétique; la qualité de l’air et la réduction des gaz à effet de serre (GES); la réduction du gaspillage des ressources naturelles.

Consommation d’eau

Les économies d’eau peuvent réduire l’impact que nous avons sur l’environnement. Cette réduction entraîne une diminution des coûts associés au traitement des eaux par les services municipaux et fait baisser le compte d’eau ou d’électricité (eau chaude). À la maison, la consommation moyenne est de 329 litres par personne par jour, dont 35 % pour les bains et les douches, 30 % pour les toilettes, 25 % pour la lessive et le nettoyage et 10 % pour la cuisson et l’alimentation.

La cuvette des toilettes est l’appareil qui consomme le plus d’eau, soit de 15 à 19 litres par chasse. Une douche de 5 minutes consomme 100 litres; un bain, 60 litres; le lavage des mains, 8 litres; le brossage des dents, 10 litres; l’arrosage extérieur, 35 litres à la minute; le lave-vaisselle, 40 litres; et la lessiveuse, 225 litres. La toilette à faible débit ou à double chasse, la pomme de douche à faible consommation et le robinet électronique ne sont que quelques-unes des options permettant de réduire la consommation d’eau.

Efficacité énergétique

L’énergie, au même titre que l’eau, est associée au niveau de confort que procure une habitation. Elle a de nombreux emplois : éclairage, climatisation, chauffage ambiant, chauffage de l’eau, alimentation des appareils électroniques et électroménagers. Compte tenu de l’importance de notre consommation, l’environnement s’en trouve affecté. Une grande partie des émissions de GES provient du chauffage et de la climatisation.

Du geste le plus simple à la mise en œuvre de la technologie la plus sophistiquée, trois catégories d’actions peuvent être considérées :

  1. l’utilisation d’éléments relativement simples à ajouter comme l’ampoule à diode électroluminescente (DEL), des luminaires et des ampoules homologuées ENERGY STAR ou le thermostat électronique;
  2. l’intégration, dès la construction, de caractéristiques ou composantes qui améliorent la performance énergétique du bâtiment, comme une isolation supérieure ou des fenêtres améliorées;
  3. le recours à des sources d’énergie renouvelables comme le solaire ou la géothermie.

Dans tous les cas, que l’on retienne une seule option ou plusieurs, les répercussions sur l’environnement ne peuvent qu’être bénéfiques.

Qualité de l’air et réduction des GES

Les composés organiques volatils (COV) entrent dans la composition de plusieurs produits et matériaux utilisés dans nos habitations, tels que les peintures, solvants, tapis, colles et contreplaqués. Est qualifié de volatil ce qui s’évapore facilement.

Les COV sont donc des gaz qui flottent dans l’air au moment de la fabrication ou durant la durée de vie du produit dont ils entrent dans la composition. Leur présence dans l’air intérieur peut avoir des effets dommageables à la santé. Heureusement, il existe de plus en plus de peintures, solvants et autres produits à faible émissivité.

Quant aux GES, ils existent de façon naturelle et participent à la régulation du climat de la Terre. L’un des plus importants GES est le CO2 (dioxyde de carbone), émis principalement pendant la combustion du mazout et du gaz naturel. Comme le chauffage et la climatisation requièrent beaucoup d’énergie, une part considérable des émissions de CO2 leur est attribuable. D’autres options, comme l’utilisation d’un foyer à haut rendement, sont maintenant envisageables.

Réduction du gaspillage des ressources naturelles

La réduction du gaspillage des ressources naturelles permet de les préserver plus longtemps, sinon d’en assurer la pérennité. D’autre part, la récupération et le recyclage des matières contribuent à diminuer les rebuts expédiés aux centres d’enfouissement.

Plusieurs des produits qui permettent de réduire l’utilisation des ressources naturelles pourraient également faire partie d’une autre catégorie, car ils influent sur la santé de l’environnement de différentes façons. À titre d’exemple, les tapis à émission de COV réduite et à durabilité améliorée sont en plus fabriqués avec des ressources renouvelables ou recyclées. Leur choix a donc des répercussions positives à la fois sur les volets qualité de l’air et réduction du gaspillage. La récupération systématique de toutes les matières recyclables est devenue incontournable.

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