Faut-il faire une réforme du régime de formation des entrepreneurs en construction ?

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Dans un article récent, le Journal De Québec pose une question qui semble banale mais qui est au combien importante pour l’avenir de l’industrie : Comment faire pour améliorer la qualité de la construction et la sécurité du public dans les bâtiments ? Leur réponse est directe : En rendant tout simplement obligatoires la formation initiale de même que la formation continue des entrepreneurs en construction.

L’APCHQ insiste auprès du gouvernement depuis plusieurs années pour rendre obligatoire non seulement la formation initiale, mais également la formation continue des entrepreneurs en construction.

Pourquoi l’APCHQ veut-elle faire changer les choses ?

Il faut savoir que pour pouvoir exercer sa profession, l’entrepreneur en construction doit obtenir une licence de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Pour cela, elle doit évaluer les compétences professionnelles, que ce soit par des programmes de formation reconnue, des examens ou les expériences professionnelles admises.

Mais car il y a un mais ici, l’un des problèmes réside dans le fait que pour acquérir ladite licence d’entrepreneur, certains individus aux pratiques douteuses vont se concentrer sur la réussite de l’examen au détriment de la volonté profonde d’obtenir le meilleur bagage de connaissances.

« Les changements et les innovations sont rapides dans le monde de la construction. »

Cela ne s’arrête pas là, une fois la licence en poche, il n’y a aucune exigence en matière de mise à jour de leurs connaissances. Or, « Les changements et les innovations sont rapides dans le monde de la construction. Les codes, les techniques et procédés ainsi que les matériaux sont en constante évolution. L’environnement légal, financier ou social aussi évolue », fait remarquer M. François Vincent, porte-parole à l’APCHQ.

Quelles sont les  pistes de solutions ?

L’APCHQ espère une réforme du régime de formation des entrepreneurs en construction au Québec. « Nous demandons qu’une formation initiale devienne un préalable à l’examen de la RBQ pour l’obtention d’une licence, et l’établissement d’une obligation de formation continue aux deux ans pour assurer la qualité de la construction et la sécurité du public », explique M. Vincent.

L’APCHQ précise qu’il s’agit ici de l’un des rares cas de réforme qui risque de s’attirer les félicitations tant de la part de l’industrie que des consommateurs. De plus, l’entrepreneur obtiendrait une reconnaissance officielle mettant en valeur son accomplissement. Une situation qui ne peut qu’être gagnante pour toutes les parties.

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